Question
Quelles sont les conditions pour qu’une entreprise soit admissible au Fonds d’Investissement de Proximité ? Merci.
Réponse(s)
Bonjour,
Le fonds d’investissement de proximité est un produit qui attire des investisseurs, et à ce titre, on a beaucoup d’informations sur la fiscalité, comment souscrire à un FIP et quels sont les risques ou les chances de gains. On apprend ainsi que l’argent est investi à 60 % dans de jeunes entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse (logique, car la Bourse est l’autre moyen d’accroître un capital disponible pour l’entreprise). Mais par contre, on ne trouve rien sur la façon dont les organismes financiers vont tester et décider que telle ou telle entreprise va faire partie d’un FIP.
C’est peut-être donc à la discrétion des organismes décideurs, mais je ne sais pas vous répondre sur la façon de forcer votre banquier ou un autre organisme pour vous choisir comme faisant partie d’un FIP. Il faudrait donc directement lui demander. Bien sûr, votre entreprise en ferait partie à partir du moment où vous demandez un prêt ou de l’argent pour que votre activité puisse être pérennisée. Également lu dans les explications qu’en plus de la non-cotation en Bourse, les entreprises choisies ont aussi moins de cinq ans. Donc, déjà, si la vôtre est moins jeune, il n’y a plus d’espoir de la voir faire partie d’un FIP.
Je crois que le mieux pour forcer ou convaincre votre banquier ou l’organisme qui vous consent de l’argent serait de lui souffler à l’oreille qu’il pourrait choisir votre entreprise dans le cadre d’un FIP. Si votre situation est bonne et que votre entreprise est en bonne santé, il n’y a pas de raison que le choix ne se porte pas sur votre « boîte ». Mais de toute façon, à la limite, du moment que vous obtenez l’argent qu’il vous faut, que vous l’obteniez par l’intermédiaire d’un FIP ou non n’est pas très important. Le seul baume au coeur que cela peut vous donner est de savoir que votre banquier vous fait confiance. Mais un banquier prête à celui duquel il sait pouvoir récupérer ce qu’il a prêté. Les banquiers ne sont jamais des aventuriers.
Bon courage pour la suite.