Question
Comment se fait-il que lorsqu’on va en altitude, il y ait des risques d’oedème pulmonaire ? Merci.
Réponse(s)
Hello !
Oui, à séjourner longuement en haute altitude sans prendre de précautions, on risque l’dème pulmonaire. Trois quarts des alpinistes en seraient d’ailleurs menacés.
L’dème pulmonaire de haute altitude (OPHA), c’est en fait une complication grave de ce que l’on nomme couramment mal aigu des montagnes (MAM).
Qu’est-ce que le mal aigu des montagnes ?
Le MAM concerne pratiquement toutes les personnes qui séjournent en haute altitude, c’est-à-dire au-delà de 3000 m et, le plus souvent, au-dessus de 3500 m. Ce mal bien particulier résulte d’une mauvaise acclimatation qui entraîne ensuite un problème d’oxygénation du cerveau.
Généralement, le mal aigu des montagnes ne se fait sentir qu’après quelques heures passées en altitude. Chez la majorité des gens, il débute par des maux de tête associés à une respiration courte ; la fatigue est présente aussi, et des nausées peuvent survenir également. Parfois, les choses tournent mal. Il apparaît alors des oedèmes situés sur le visage, les mains et les chevilles. En même temps, le volume des urines diminue. Dans ce cas, on peut avoir affaire à un dème pulmonaire de haute altitude (ou OPHA).
Qu’est-ce que l’dème pulmonaire de haute altitude ?
C’est au cours des deux premières nuits d’un séjour en haute altitude (entre 4000 et 5000 m) que l’OPHA survient, dans la majorité des cas. La personne va alors tousser et cracher tout en s’essoufflant, ce qui va provoquer chez elle une sensation d’étouffement. Le tout va s’accompagner de fièvre. Cet état peut conduire directement au coma.
Plus haut encore, c’est-à-dire au-delà de 5000 m, il arrive que le MAM se complique d’un dème cérébral de haute altitude (OCHA) avec modification du comportement, changement de l’humeur, maux de tête violents, vertiges, problèmes de vue, vomissements L’issue peut alors être fatale. Heureusement, ces complications sont extrêmement rares.
J’espère avoir pu vous aider. Au plaisir !